Les multiples méfaits du mensonge

Né dans une famille rurale, ayant bénéficié de l’avantage d’être éduqué et terminé l’Université, mon rêve ressemblait à celui de tout Cadre africain. Ni plus ni moins : servir mon pays, améliorer mes conditions d’existence, aider ma famille et ma communauté. Je n’ai manqué à aucune de ces aspirations chaque fois que l’occasion m’était offerte. Malheureusement la chance n’a pas toujours été au rendez- vous. Elle a été contrecarrée par des évènements montés par l’imagination humaine sous forme de mensonges aux conséquences dramatiques. Il m’a fallu une grande patience pour supporter les freins et les contraintes qui pèsent encore sur moi depuis plusieurs années. Aujourd’hui j’ai décidé de briser le silence. Mon message porte sur les quatre mensonges qui ont eu un impact néfaste sur ma vie.

Premier mensonge : Un « Agent de la CIA » sans la CIA ni les États-Unis en 1982.

Deuxième mensonge : « Colonel au Palipehutu-FNL » : Un assassinat ignoble de ma soeur Amélie le 16 janvier 2006.

Troisième mensonge : « Prédateur Sexuel » : Un crime sans victime en 2007.

Quatrième mensonge : « Membre d’Al-Qaïda » : Une imagination morbide de l’être humain le 15 juin 2009.

Ce livre de 49 732 mots se résume en 35 mots suivants : « Je n’ai jamais été une seconde de ma vie Agent de la CIA, ni Colonel au Palipehutu-FNL, ni Prédateur Sexuel encore moins Membre d’Al-Qaïda. C’est ça la pure vérité, tout le reste n’est que mensonge. »