Urbanisme et réseaux de communication pour une approche équilibrée : le mode gabonais

L’un des traits caractéristiques, en Afrique Centrale, est qu’un peu moins des deux tiers des populations vivent dans les villes principales et celles-ci assurant plus de la moitié de la production nationale.

On observe donc, une tendance au déséquilibre spatial en matière de hiérarchie des lieux-centraux des provinces. La répartition des centres urbains se déduit du constat suivant ; l’unité spatial de référence est l’espace national qui est l’unité de fonctionnement de la formation sociale.

Cette dernière, s’appuie à l’intérieur de cet espace sur des sous-espaces différenciés et articulés de manières diverses. La relation entre système urbain et formation sociale découle du caractère des structures et du fonctionnement de l’économie dans chaque région.

Dans sa caractéristique principale, la ville exige une forme d’organisation socio- économique évoluée se fondant sur la complémentaire des productions, échanges de biens et de services, moyens de transports, autorités politiques et administrations centralisées contrôlant une zone plus ou moins vaste.

L’objet de notre sujet, va modestement consister, d’une part, à mettre en relief les modalités de fonctionnement des Aménagements urbains et les contraintes auxquels elles sont confrontées et la perspective pour les acteurs urbains d’y adapter et impacter une approche urbaine originale, notamment en Afrique centrale en général et au Gabon en particulier.

Car en définitive, il est d’un impératif indispensable d’insérer dans les plans d’urbanisme une connaissance pertinente des futurs utilisateurs, d’étudier leurs comportements et leurs motivations. Il a été observé, à cet effet suite à des travaux de certains experts, qu’il existe un lien étroit entre la dynamique urbaine et la base structurelle de la politique.