Mademoiselle sourire

Je me souviens aussi du jour où le neurologue de Saint-Jean a téléphoné à la maison un samedi matin pour nous dire qu’il s’était trompé. Jeudi, il nous avait dit que tu ne parlerais et ne marcherais jamais. Nous avions décidé de ne pas le dire à personne. Je crois que nous ne l’avons pas cru au fond. Nous avons décidé de travailler avec toi, de t’aimer comme tu étais et de t’aider à accomplir de grandes choses.
Et bien, quand il nous a téléphoné pour nous dire que tu parlerais et marcherais (avec un peu de difficulté), nous étions tellement contents que nous n’avons pas pu être fâchés après lui pour nous avoir mal informés. À ce moment, je t’ai pris dans mes bras et je me suis mise à sauter dans le lit comme une folle en criant : Tu vas marcher. Tu vas parler. Tu vas tout faire. Toi, tu ne comprenais pas ce qui se passait, mais tu trouvais le fun de sauter dans le lit. Par contre, tu ne semblais pas comprendre pourquoi je pleurais, mais c’était vraiment des larmes de joie et de soulagement qui sortaient.

Ta maman, Guylaine

Cassou, tu es ma petite tigresse. Une tigresse qui mord dans la vie, qui n’a pas peur de foncer et qui ne se laisse pas intimider par les défis. Pour moi, ma belle Cassou, tu représentes l’acharnement à surmonter un défi. De ta naissance à aujourd’hui, Cassou, tu as eu plusieurs défis à affronter au niveau de ta santé, mais jamais tu n’as abandonné ton combat. L’avenir te réserve sûrement de belles surprises. Tu es en train de te métamorphoser vers une jeune femme qui pourra réaliser ses rêves, car tu auras vaincu tes défis.

Ton papa, Paolo