Toute l’âme résumée ou la question: récit fragmenté à propos du Burkina Faso et d’Haïti

Le titre de ce « récit » est emprunté au poète Stéphane Mallarmé. Toutefois, ce que je raconte est à mille lieues de son univers européen. Une question posée par une amie québécoise partie en Afrique noire pour un séjour humanitaire d’un an m’a permis de revenir sur des expériences personnelles vécues en Haute-Volta (aujourd’hui le Burkina Faso) et en Haïti. Souvenirs et témoignages m’ont amené sur le terrain de l’identité, de la diversité ethnique et culturelle, et de la tolérance. J’ai quelque peu négligé les dimensions politiques et économiques, partout débattues, pour évoquer plutôt ce qu’on appelle les moeurs, les modes de vie, les rituels, les figures d’autorité, etc. Tout cela traité avec simplicité, au fil des anecdotes et des réflexions qui se sont imposées d’elles-mêmes, sans vouloir prouver quoi que ce soit, et loin du romanesque. Chacun s’y reconnaîtra.

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